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Pays :
Région
Département :
Ville :
Lussan (Gard)
France
Gard 30

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

proche du centre du nonagone gardois

est planté sur son rocher entouré de remparts et dominé par son château du XVIème siècle. A ses pieds le château de Fan, remontant au XVème, berceau de la famille des Gide. A proximité, le lieu dit Rota (en latin roue), le hameau au non hébraïque de Beth, le plus haut menhir du sud de la France (5,6 mètres) qui domine le défilé des Concluses creusé par l’Aiguillon.
La famille provençale des Audibert domina la cité pendant plus de 5 siècles. Son nom apparaît pour la première fois officiellement pendant la première Croisade avec un seigneur Aldebert de Lussan. Ce sont ses descendants qui vont achever de fortifier le lieu, renforcer le premier château (château du Verger) et construire par la suite les deux autres châteaux encore en état aujourd’hui, ainsi que la chapelle qui existe toujours bien que privée de son campanile. Alors que la majorité des Lussanais restera protestante malgré la Révocation de l’Édit de Nantes, les Audibert comme Henri IV passeront par opportunisme au catholicisme, obtenant ensuite de la régente Anne d’Autriche l’érection de leur seigneurie en Comté de Lussan. L’héritière des Lussan fréquentera à Saint-Germain en Laye la cour de Jacques II, roi détrôné et exilé d’Angleterre et d’Écosse. Très courtisée, Gabrielle se marie avec Henry Fitz-James, duc d’Albemarle, fils illégitime de Jacques II. Mais celui-ci va mourir très jeune et Gabrielle convole à nouveau avec un autre écossais : Jean Drummond, duc de Melfort, pair d’Angleterre et d’Écosse. Les Audibert-Melfort possèderont Lussan jusqu’à la Révolution, n’y revenant qu’épisodiquement pour entretenir leurs châteaux. Ils venderont petit à petit leur domaine pour subvenir à une vie de cour fort coûteuse.